Les maladies de la grossesse

Certains troubles de la santé sont propres à la grossesse. Un suivi regulier permet en général de dépister et de traiter correctement le problème.

 

LE DIABETE GESTATIONNEL

Ce type de diabète peut toucher toutes les femmes. Il peut apparaitre à la fin du deuxième trimestre pour disparaître à l’accouchement. Il est du à la production insuffisante d’insuline (l’hormone nécessaire au traitement du sucre) par l’organisme qui n’est plus capable de réguler l’augmentation du sucre dans le sang. Cette pathologie est plus fréquente chez les femmes de plus de 35 ans ou présentant un surpoids important. Rapidement diagnostiquée, la maladie est surveillée et la mère doit suivre des recommandations diététiques. Le problème peut être dépisté par les analyses d’urine mensuelles (taux de glycosurie). Une soif anormale peut aussi être inquiétante. Bien suivie, la grossesse se déroule bien ; il faut néanmoins poursuivre la surveillance médicale quelques mois après l’accouchement pour s’assurer que tout est revenu a la normale. Une alimentation équilibrée et la pratique d’une activité physique régulière sont recommandées en prévention.

Fruit

 

 

LA PREECLAMPSIE

L’hypertension accompagnée d’albuminurie et d’œdèmes sont la manifestation de la préeclampsie. Non traitée elle peut être grave. Si la maladie est diagnostiquée près du terme, on préfèrera provoquer l’accouchement. Sinon, un suivi sérieux sera mis en place pour faire baisser la tension : régime alimentaire, exercice physique et éventuellement médication. Les choses rentrent généralement dans l’ordre après la naissance de l’enfant.

 

L’ANEMIE

L’anémie est extrêmement courante chez la femme enceinte en particulier au troisième trimestre. Comme pour le calcium, le fœtus puise le fer dont il a besoin parfois au détriment de la mère qui n’en consomme plus assez pour ses besoins personnels. Les symptômes sont une fatigue excessive, une grande pâleur et des vertiges. Elle est dépistée par la numérisation des globules rouges lors d’une prise de sang prévue dans votre suivi. Un régime adapté et éventuellement des compléments alimentaires peuvent être préconisés.

lire aussi :  Femme enceinte : attention aux médicaments

 

LE PLACENTA PRAEVIA

Il s’agit d’une localisation anormale du placenta : il se trouve sur ou à proximité du segment inferieur de l’utérus rendant alors difficile le passage du col. Des saignements sont en général les premiers signes et une échographie vient confirmer le diagnostic. Il n’est pas rare que l’utérus en grossissant entraine le placenta vers le haut faisant disparaitre le problème. Dans le cas contraire, un suivi sérieux, éventuellement accompagné de repos, permettra de mener la grossesse à terme dans les meilleurs conditions. Dans le cas d’un placenta recouvrant, on procède souvent à une césarienne.
Le problème se pose si la mère est rhésus négatif et son fœtus rhésus positif. La femme ne possède pas d’anticorps contre le rhésus positif et, dans le cas accidentel ou les deux sangs entreraient en contact (ce qui n’est normalement pas prévu), elle fabriquerait des anticorps anti-rhésus peu nombreux mais qui se multiplieraient dangereusement lors d’une grossesse ultérieure, provoquant le risque d’une anémie fœtale. Pour prévenir ce problème on injecte des gammaglobulines. Ces maladies ou anomalies sont maintenant bien connues des médecins qui savent les détecter précocement et les traiter. Il n’y a donc aucun lieu de s’inquiéter. L’IMMUNISATION RHESUS FOETO-MATERNELLE

Retour en haut